La contraception fait partie des sujets qui reviennent forcément lorsqu’on atteint l’âge adulte. Chez les femmes, les bases sont en général assimilées assez tôt étant donné le risque de tomber enceinte. Toutefois concernant les hommes, on peut regretter le fait qu’il y a encore un manque d’éducation. Heureusement, il n’est jamais trop tard pour apprendre et cet article sera l’occasion pour vous de revoir les bases sur le sujet de la contraception masculine.
Les méthodes de contraception les plus répandues
On commence par les méthodes qui ont fait leurs preuves jusqu’ici et qui sont logiquement les plus répandues. Vous connaissez sans aucun doute le moyen le plus sûr qui est le préservatif. Il possède deux avantages : celui d’éviter les grossesses d’une part puisque le sperme est retenu à l’intérieur, mais également celui de protéger des infections sexuellement transmissibles. En outre, il est relativement peu coûteux. Néanmoins, certains hommes ressentent de l’inconfort en le portant. Si le sujet vous intéresse, vous trouverez ici des conseils pour comprendre la sexualité masculine à notre époque.
La seconde méthode qui est très pratiquée au Canada et au Royaume-Uni : la vasectomie. Il faut la voir comme une solution permanente puisqu’il s’agit d’une opération chirurgicale dont le but est d’empêcher les spermatozoïdes à atteindre le sperme. Cela signifie que l’éjaculation est encore possible, mais qu’elle ne peut plus aboutir à une grossesse. Évidemment, vu qu’elle est quasiment irréversible, il faut être sûr de son choix. C’est pourquoi l’âge moyen d’une vasectomie en France se situe autour de 40 ans.
Dans tous les cas, une vasectomie ne devrait pas vous inviter à ne plus vous protéger contre les maladies sexuellement transmissibles. Nous vous recommandons ainsi d’effectuer un test de dépistage avec votre partenaire pour être serein à ce niveau.
Les innovations récentes et à prévoir dans les prochaines années
Les femmes sont habituées à prendre la pilule contraceptive depuis plus de 50 ans sans qu’il y ait eu de mise sur le marché d’une version masculine. D’aucuns diront que cela relève de la psychologie, les hommes ne pouvant supporter la présence d’effets secondaires. Car oui, l’injection ou l’ingestion d’hormones produit aussi des effets parfois indésirables sur le corps. Pourtant, les mentalités ont tendance à évoluer et des phases d’essais cliniques sont en cours à l’heure où nous écrivons ces lignes.
En dehors des pilules, on peut d’ailleurs citer les gels injectés dans les canaux déférents. Ceux-ci ont pour avantage de ne pas contenir d’hormones et d’être davantage réversibles que la vasectomie. Plutôt prometteur en somme !
Cependant, il existe déjà en réalité une autre méthode peu connue qui commence à s’imposer : la contraception thermique. Elle consiste pour l’homme à porter un “slip chauffant” qui ne chauffe pas en vérité. Si on lui a donné ce nom, c’est parce qu’il permet de remonter les testicules vers l’abdomen qui est à une température de 37 degrés. Et comme il faut une température d’environ 35 degrés pour produire les spermatozoïdes, ceux-ci ne sont tous simplement pas créés. En le portant 15 heures par jour durant 3 mois, l’efficacité estimée dépasse les 90% !