Un squelette humain

Comment soigner les troubles musculo-squelettiques ?

Responsables d’une douleur persistante au travail et dans la vie privée des patients, les symptômes des troubles musculo-squelettiques (TMS) peuvent être soulagés au niveau du corps et de l’esprit. 

Qu’est-ce-que les troubles musculo-squelettiques (TMS) ?

Cette affection de la santé qui touche autant les muscles, que les articulations et les os du corps humain, s’explique par la répétition de mouvements au fil des années, notamment au sein de son activité professionnelle. Plutôt en lien avec le poste de travail occupé et non la pratique d’une activité sportive intense, les troubles musculo-squelettiques sont une maladie qui provoque des douleurs au niveau des muscles, des tendons et des nerfs, à la périphérie des articulations du corps entier : poignets, coudes, genoux, épaules, etc.

Considérés comme faisant partie des risques professionnels, les TMS induisent des symptômes de douleur chez 38‰ des patients au niveau du poignet (syndrome du canal carpien) et chez 30 ‰ des épaules (syndrome de la coiffe des rotateurs). Bien évidemment, cette maladie qui représente 30‰ des arrêts de travail, affecte d’autres parties du corps par des symptômes tels que des raideurs et douleurs au niveau des articulations, une sensation de lourdeur ainsi qu’une gêne dans les mouvements.

Les facteurs de risques des TMS

Même si les troubles musculo-squelettiques sont la conséquence de tâches répétitives qui s’accumulent au fil du temps, il n’en demeure pas moins que certains facteurs peuvent augmenter le risque d’apparition de ce trouble de la santé qui impacte le physique et le mental des travailleurs, autant en entreprise qu’en libéral. Parmi les facteurs de survenue de cette maladie professionnelle, on note :

  • Les facteurs de type physique : un travail en position statique ainsi que des mauvaises postures, le port de charges lourdes, la sensation de vibration dans les membres et la répétition gestuelle 
  • Les facteurs psychiques : le stress, une ambiance tendue au travail ainsi que le manque de reconnaissance des salariés par leur employeur
  •  Les facteurs environnementaux : l’humidité, le froid, le bruit, l’absence de luminosité lors de la réalisation des tâches professionnelles 
  • Les facteurs biologiques : l’âge, la présence d’une maladie chronique, le manque de lâcher prise  

Le diagnostic par un médecin doit prendre en compte tous ces facteurs qui viennent appuyer l’évaluation clinique des patients, tant au point de vue physique que mental. Côté clinique, le médecin appuie généralement son observation par la vérification de 3 critères au niveau de la zone ciblée : une douleur lors de la contraction des muscles, une douleur à l’étirement et une douleur au toucher. 

Quel traitement pour préserver sa santé des TMS ?

 

La mise en place d’une prévention efficace

Une personne qui fait du sport course à pied

Comme le dit l’adage, « Mieux vaut prévenir que guérir », cela est aussi valable pour les TMS par la réduction des facteurs de risques de ces maladies professionnelles. Il convient autant à l’employeur qu’aux salariés de mettre en place une prévention optimale notamment en limitant les contraintes physiques de l’appareil locomoteur, en instituant des pauses obligatoires sur le temps de travail ou des formations traitant de l’ergonomie posturale. Cette démarche de prévention permet de limiter la survenue des TMS et de préserver la santé des travailleurs au sein d’une entreprise.

De plus, au niveau vie privée, les salariés peuvent contrer le risque de survenue de la maladie en pratiquant une activité physique régulière, soit 30 minutes par jour minimum, afin d’entretenir leur souplesse articulaire et d’engager un travail musculaire durable, moyen de prévention efficace contre les TMS. 

Le traitement médicamenteux 

Le médecin prescrit généralement 2 classes de médicaments : les antalgiques et les anti-inflammatoires non stéroïdiens afin d’atténuer la douleur ressentie au quotidien par les patients. Même si ce traitement soulage les symptômes de douleur des TMS, ils ne sont pas une solution de guérison et doivent se supplémenter à d’autres actions telles que la physiothérapie, la kinésithérapie, le massage, etc. De plus, il est essentiel pour chacun d’être à l’écoute de son corps et d’alerter son médecin traitant en cas de symptômes persistants au fil de la journée. Plus le diagnostic est précoce, plus il est facile de mettre en place des actions pour contre l’évolution de la maladie, notamment grâce à un suivi médical régulier.

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