Le secteur de la santé est un domaine très sensible en raison des conséquences liées à un mauvais usage ou une mauvaise observance des traitements. C’est ce qui justifie en partie la mise en place de méthodes d’accompagnement. Celles-ci visent en effet à apporter en plus de l’information, le suivi nécessaire aux patients, mais aussi aux professionnels de santé. Comment perfectionner ces méthodes afin de les rendre plus utiles et plus efficaces ?
Réinventez la relation médecin – patient
Comme recommandé par la loi Kouchner de mars 2002, le patient devrait être considéré comme acteur du système de santé. Son implication dans la décision du médecin est primordiale à sa guérison. Il faut pour cela lui fournir toutes les informations utiles à la compréhension de son mal, et lui présenter le tableau thérapeutique disponible. Selon la page https://www.patientys.com/, la relation aux patients doit ainsi viser :
- la démarche du diagnostic,
- la qualité de vie du patient,
- l’observance thérapeutique,
- le conforte dans l’exercice médical.
C’est d’ailleurs ce qu’elle préconise à travers le développement d’une expertise et d’un savoir-faire axés sur la relation aux patients. Dans ces conditions, le professionnel de santé n’est plus uniquement un expert, mais aussi un pédagogue. Il a l’obligation de rendre l’information claire, précise et concise pour le patient. Ce dernier se sent plus en confiance, et sera disposé à suivre la thérapie afin d’aller vers la guérison. Il est alors plus facile pour le médecin d’atteindre ses objectifs. Notons qu’il est également crucial de mieux préparer l’accueil, le séjour et la sortie de l’hôpital du patient. Cela suppose qu’il ne s’agit plus uniquement de relations professionnelles, mais aussi de relations sociales. Un meilleur accompagnement du patient passe donc inévitablement par la prise en compte de son point de vue, de ses expériences et de son confort.
Offrez un accompagnement sur mesure pour les maladies chroniques
Ce paramètre est très important parce que pour de meilleurs résultats, l’accompagnement doit tenir compte de la vulnérabilité liée à la maladie en cause. Ainsi, plusieurs pathologies peuvent faire l’objet d’une prise en charge particulière. On peut citer entre autres le cancer, la maladie d’Alzheimer ou encore les troubles liés à la mobilité. Ces affections sont d’autant plus pesantes qu’elles sont pour la plupart évolutives.
L’accompagnement vient donc aider à stopper ou à défaut, ralentir les effets de la maladie. Par ailleurs, la fin de vie est également une période où l’accompagnement psychologique est nécessaire. L’écoute, l’anticipation et la mise en confiance doivent faire partie de la démarche palliative mise en place par le médecin. Cela permet de « conditionner » le patient et de mieux planifier avec lui les soins de fin de vie.
Adoptez des solutions numériques pour la gestion des patients
Dans un monde presque complètement numérisé, l’accompagnement des patients ne peut plus s’effectuer sans prendre en compte cette possibilité. Cela est d’autant plus effectif que le contexte sanitaire actuel l’exige. Il ne s’agit pas de substituer cette forme d’accompagnement au contact physique, mais de les rendre complémentaires. Ces solutions permettront d’informer, de renseigner et de former les patients et les professionnels en temps réel. Une application mobile qui rappelle la prise d’un médicament à heures fixes peut-être très utile pour l’observance d’un traitement par exemple. Cela facilitera grandement le travail du médecin et contribuera à l’atteinte des objectifs thérapeutiques.