De nombreuses personnes se posent cette question aujourd’hui : lorsque l’on fait mention de sécheresse oculaire, il y a-t-il quelque chose à craindre ? Le constat de ces dernières années est que cette indisposition multifactorielle provoquant une sensation d’œil sec touche un grand nombre de personnes, et il ne s’agit plus uniquement des personnes du troisième âge. Quelles sont les causes de cette sécheresse oculaire ? Faut-il s’inquiéter ?
Quelles sont les causes de la sécheresse oculaire ?
En dehors des problèmes relatifs à l’acuité visuelle, la sécheresse oculaire est aujourd’hui l’un des motifs de consultation les plus répandus en ophtalmologie. Il s’agit d’une pathologie qui touche la surface de l’œil ainsi que les paupières. Elle se caractérise par une atteinte du film lacrymal entraînant soit une production insuffisante de larmes, soit un excès d’évaporation des larmes. La sécheresse oculaire touche toutes les catégories de population, et se décline sous plusieurs formes (sécheresse évaporative, sécheresse par déficience aqueuse et sécheresse mixte). Les causes qui lui sont connues actuellement sont d’ordres divers :
- l’âge, la cause la plus naturelle connue, l
- les infections demodex,
- les maladies auto-immunes comme la polyarthrite, le VIH, l’hépatite, etc.,
- les déséquilibres hormonaux,
- la chirurgie oculaire,
- les inflammations affectant les paupières,
- la prise de certains médicaments (les antidépresseurs, les somnifères…),
- les conditions environnementales (climatisation, fumée, exposition au soleil, etc.),
- certaines habitudes de vie (usage intensif des écrans, le port des lentilles, le maquillage excessif des cils, etc.).
Tous ces éléments peuvent ainsi engendrer une sécheresse oculaire chez un sujet quelconque. Selon le cas, il peut s’agir d’une affection bénigne ou d’un problème beaucoup plus sérieux.
Sécheresse oculaire : quand faut-il s’inquiéter ?
Lorsque vous souffrez de sécheresse oculaire, comme on peut le voir sur Masecheresseoculaire.fr, les symptômes qui peuvent se manifester sont multiples. Cela peut se traduire par une sensation d’œil sec, des picotements, des irritations, des démangeaisons, une absence de larmes lors de l’épluchage d’oignon par exemple, une forte sensibilité à la lumière, à la fumée ou encore au vent. Si vous ressentez de façon modérée ou passagère l’un ou l’autre de ces symptômes, il n’y a pas vraiment lieu de s’inquiéter. Cependant, lorsque la gêne oculaire devient persistante, ou que votre vue commence à baisser rapidement, il faut immédiatement consulter un ophtalmologue. Vous devez aussi faire de même lorsque vous constatez une infection de l’œil ou de la paupière.
Quel diagnostic pour la sécheresse oculaire ?
Pour le diagnostic de la sécheresse oculaire, différents examens peuvent être réalisés selon le cas afin de déterminer la nature et le degré de l’affection. Ceux-ci regroupent à la fois des tests conventionnels et des examens cliniques poussés. Les tests conventionnels le plus souvent effectués sont :
- l’administration d’un questionnaire pour évaluer la sévérité du cas et l’impact de la pathologie sur la qualité de vie du patient,
- l’analyse clinique qui permet d’étudier l’aspect de la peau et des cils, l’anatomie des paupières et la fréquence du clignement,
- le test de Schirmer qui aide à évaluer la quantité de larmes dans l’œil avec une bandelette de papier buvard,
- le Break-Up Time, un test qui vise à évaluer la qualité et la stabilité du film lacrymal sur la cornée.
En dehors de ces tests conventionnels, certaines analyses cliniques poussées peuvent s’avérer quelques fois nécessaires. Il s’agit notamment du NIBUT ou Non Invasive Break Up Time, de l’interférométrie, du ménisque lacrymal, de la meibographie, et de l’analyse du clignement. Chacune de ces analyses aide à identifier la forme de sécheresse oculaire dont souffre le patient et à déterminer le traitement adéquat pour sa guérison.
Comment traiter la sécheresse oculaire ?
Après le diagnostic, c’est le médecin traitant qui décide du traitement adéquat pour le patient. En ce sens, il est possible qu’il prescrive des larmes artificielles ou des gels lacrymaux en guise de soins. À défaut, il peut aussi recommander pour les cas légers, les bonnes habitudes de vie à adopter au quotidien pour protéger ses yeux.
Par ailleurs, comme la sécheresse oculaire est un mal multifactoriel, le médecin peut conseiller aussi pour son traitement des solutions combinées telles que l’hygiène, le chauffage et le massage des paupières, les bouchons lacrymaux, l’occlusion des points lacrymaux et autres. En dehors de tout ceci, l’un des traitements modernes les plus efficaces utilisés aujourd’hui contre cette pathologie est la technologie IPL (Lumière Intense Pulsée). C’est l’option idéale pour corriger toutes formes de sécheresse oculaire liée à un dysfonctionnement des glandes de Meibomius (DGM), des glandes lacrymales et des lésions inflammatoires. En réalité, l’IPL permet de stimuler le nerf parasympathique qui contrôle les glandes et réactive leur métabolisme. Elle diminue aussi l’inflammation grâce à la coagulation des petits vaisseaux par l’effet de la lumière. Ce traitement apporte une solution thérapeutique sûre, efficace, indolore et durable.